samedi 17 septembre 2016

URGENT: L’ancien ministre de la sécurité, Sada Samaké, décédé des suites d’une crise cardiaque


Le général Sada Samaké, ex-ministre de la sécurité intérieure, est décédé, samedi 17 septembre des suites d’une “crise cardiaque”, a-t-on appris auprès de ses proches. Les mêmes sources indiquent que l’ancien ministre ne présentait pas des signes de maladie particuliers. Il aurait même fait son “traditionnel footing” tôt le matin ce samedi. La rédaction Maliweb

vendredi 9 septembre 2016

Niger : un nouveau groupe rebelle menace de prendre les armes


Le Mouvement pour la justice et la réhabilitation du Niger (MJRN), un groupe armé jusqu'ici inconnu et dirigé par un membre de l'ethnie toubou, menace de "s'attaquer au Niger" pour défendre sa communauté très minoritaire dans le pays. « Le Mouvement pour la justice et la réhabilitation du Niger informe l’opinion nationale et internationale de son intention d’avoir recours à la lutte armée pour obtenir nos droits fondamentaux », selon le texte du communiqué signé par Adam Tcheke Koudigan, « président par intérim », reçu par l’AFP à Abidjan. Dégâts écologiques « Le gouvernement du Niger est resté complètement indifférent à nos revendications plus que légitimes. Malgré nos cris de détresse face aux dégâts écologiques des sites pétroliers (…) la dégradation de nos territoires de pâturages et de nos conditions de vie (…) les autorités de la république du Niger sont muettes à nos revendications », selon le texte qui accuse notamment la China National Petroleum Corporation (CNPC) de faire « des millions de dollars de bénéfice sur les sites pétroliers » tout en faisant « payer le prix fort (…) sur le plan environnemental » aux « riverains ».
Source jeune afrique

jeudi 8 septembre 2016

Nord du Mali: Le Mouvement national de libération de l’Azawad est au bord de l’implosion.


Après le départ de Jimmy le rebelle, deux cadres de ce mouvement indépendantiste touareg, en l’occurrence Moussa Ag Acharatoumane et Assalat Ag Habi, viennent de claquer la porte. Déjà affaibli sur le terrain, le MNLA qui fut à l’origine de la crise qui secoue le Mali depuis cinq ans, est à nouveau amputé d’une partie de ses cadres. Deux d’entre eux, Moussa Ag Acharatoumane et Assalat Ag Habi, ont décidé de quitter le mouvement touareg et de créer leur propre groupe armé : le Mouvement pour le salut de l’Azawad (MSA). Ces cadres l’ont confirmé à nos confrères de Jeune Afrique. Ag Acharatoumane indique d’ailleurs qu’ils sont partis avec plus de 400 pick-ups et des armes et qu’ils sont suivis par de nombreux ex-officiers supérieurs de l’armée malienne originaires des régions de Ménaka, de Gao et de Tombouctou, qui avaient rejoint les rangs du MNLA en 2011. «Nous poursuivons le même but qu’avant. Nous voulons représenter et défendre toutes les populations de l’Azawad. Et nous nous inscrivons dans la logique de l’accord de paix d’Alger», a-t-il indiqué. Selon de nombreux observateurs, cette nouvelle défection risque d’engendrer une implosion du MNLA car Moussa Ag Acharatoumane et Assalat Ag Habi étaient des personnalités influentes du mouvement. Le premier était l’un de ses porte-paroles auprès de la presse internationale. Il dispose de précieux réseaux en Europe et dans la sous-région, notamment au Niger. Chef d’une tribu touarègue importante dans la région de Ménaka, les Dawsahak, il avait participé à un grand nombre de médiations et était perçu comme l’une des figures montantes du MNLA. Le second jouait pour sa part un rôle militaire de premier plan. Ancien colonel de l’armée malienne, Assalat est une figure de la communauté des Chamanamas que l’on retrouve essentiellement à Ménaka. «Avec ces départs, le MNLA perd pied dans cette région», souligne un ressortissant de Ménaka. En tout cas, force est de reconnaître que le départ de ces deux personnalités, qui intervient à un moment clé du processus de paix, aura une grande conséquence sur la survie du MNLA. Un mouvement qui ne tient qu’à un seul fil caché à l’ombre de la France. Pour l’heure, on ignore laquelle des deux coalitions le MSA rejoindra : la CMA ou la Plateforme ? Mais, selon des indiscrétions, le gouvernement malien et les groupes armés négocient depuis plusieurs semaines, à Bamako, la distribution des postes au sein des autorités intérimaires issues de l’accord d’Alger qui seront bientôt mises en place dans les régions du nord. A l’issue de ce processus, devrait débuter, normalement, le cantonnement des combattants). Et Acharatoumane ambitionnerait de présider la région de Ménaka.

samedi 3 septembre 2016

Remaniement au sein du Gouvernement - Tieman Coulibaly quitte le Gouvernement de Modibo Keïta


Le Président de la République vient d'opérer un mini-remaniement au sein du Gouvernement Modibo Kéita. Tiéman H. COULIBALY a été remplacé par Abdoulaye Idrissa Maïga (qui avait en charge l’Administration territoriale) et Ag Erlaf s'est vu adjoindre à son portefeuille celui de l’Administration territoriale.

L'armée et la gendarmerie sont de retour à Boni


La localité de Boni (90 Km de Douetza) n’est plus aux mains des groupes armés, qui l’ont occupé, dans la journée du jeudi au vendredi après que les éléments de l’armée et de la gendarmerie (présents sur place) se soient repliés un peu plus au sud, sur Sévaré. Selon des sources dignes de foi, quelques heures après ce repli tactique, un détachement des forces armées maliennes, appuyées d’éléments de la gendarmerie, est rentré, ce jour samedi 03 septembre à Boni avec une puissance de feu d’un niveau plus élevé. «L’armée contrôle la situation ; Boni et tous ses alentours sont présentement entrain d’être ratissés par les Fama et la gendarmerie», nous confient les mêmes sources. Mercredi dernier, à 10 kilomètres de la même localité (Boni) un convoi de l’Armée en partance pour Sevaré a été attaqué par des hommes armés non identifiés. L’attaque terroriste, non encore revendiquée, s’est soldée par la mort plusieurs soldats (quatre plus exactement), d’importants dégâts matériels et la disparition de trois militaires. Un affront que l’armée tenait donc à laver…

vendredi 2 septembre 2016

Mali : le MNLA une nouvelle fois amputé


Plusieurs cadres du groupe touareg irrédentiste MNLA ont décidé de faire sécession pour fonder un nouveau groupe armé, le Mouvement pour le salut de l’Azawad (MSA). Déjà affaibli sur le terrain, le Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA), le groupe irrédentiste qui fut à l’origine de la guerre qui secoue le Mali depuis cinq ans, est à nouveau amputé d’une partie de ses cadres. Deux d’entre eux, Moussa Ag Acharatoumane et Assalat Ag Habi, ont décidé de quitter le mouvement dirigé par Bilal Ag Acherif et de créer leur propre groupe armé : le Mouvement pour le salut de l’Azawad (MSA). Joint le 2 septembre par Jeune Afrique alors qu’il se trouvait dans les environs de Menaka, Ag Acharatoumane a confirmé cette information. Il indique partir avec plus de 400 pick-ups et des armes, et être suivi par de nombreux ex-officiers supérieurs de l’armée malienne originaires des régions de Menaka, de Gao et de Tombouctou, qui avaient rejoint les rangs du MNLA en 2011. « Nous poursuivons le même but qu’avant, assure-t-il. Nous voulons représenter et défendre toutes les populations de l’Azawad. Et nous nous inscrivons dans la logique de l’accord de paix d’Alger ». Mauvaise nouvelle pour le MNLA Même si cette défection était attendue depuis plusieurs semaines, il s’agit, pour le MNLA, d’une très mauvaise nouvelle. Moussa Ag Acharatoumane et Assalat Ag Habi étaient des personnalités influentes du mouvement. Le premier était l’un de ses porte-paroles auprès de la presse internationale. Il dispose de précieux réseaux en Europe et dans la sous-région (au Niger notamment). Il avait participé à un grand nombre de médiations et était perçu comme une des figures montantes du MNLA. Surtout, il est le chef d’une tribu touarègue importante dans la région de Menaka, les Dawsahak. Pour l’heure, on ignore laquelle des deux coalitions le MSA rejoindra : la CMA ou la Plateforme ? Le second jouait pour sa part un rôle militaire de premier plan. Ancien colonel de l’armée malienne, Assalat est une figure de la communauté des Chamanamas, que l’on retrouve essentiellement à Menaka. « Avec ces départs, le MNLA perd pied dans cette région », souligne un notable de cette ville du nord-est du Mali. Pour l’heure, on ignore laquelle des deux coalitions le MSA rejoindra – celles-ci s’affrontent dans le nord du pays depuis plusieurs années et participent au processus de paix : la Coordination des mouvements de l’Azawad, à laquelle appartiennent le MNLA et d’autres groupes rebelles ? Ou la Plateforme, une alliance de mouvements jugés plus proches de Bamako, essentiellement constituée autour du Gatia du général El Hadj Ag Gamou ? Un cousin de Ag gamou Plusieurs sources affirment qu’Acharatoumane s’est rapproché de Gamou ces derniers temps. Un médiateur qui côtoie régulièrement les groupes armés rappelle qu’Assalat est un cousin du général. « Quelque part, Acharatoumane et Assalat poursuivent le même but que Gamou, souligne cette source. Ils se sont sentis marginalisés au sein du MNLA, qui est essentiellement dirigé par des Ifoghas. Quand le MNLA avait besoin de renforts à Kidal, ils leur en envoyaient, mais quand c’est eux qui demandaient des renforts, ils ne voyaient rien venir. Comme Gamou, ils veulent en finir avec la domination de ce groupe. » Ce divorce intervient à un moment clé du processus de paix – et ce n’est peut-être pas un hasard. À Bamako, le gouvernement et les groupes armés négocient depuis plusieurs semaines la distribution des postes au sein des autorités intérimaires issues de l’accord d’Alger qui seront bientôt mises en place dans les régions du nord (négociations à l’issue desquelles devrait débuter, normalement, le cantonnement des combattants). Or les places sont chères et l’on prête à Acharatoumane l’ambition de présider la région de Menaka. Dans le même temps, à Kidal, la CMA et la Plateforme continuent de s’affronter régulièrement pour le contrôle de la ville.

URGENT: Des hommes armés ont pris Boni


72 heures après l’attaque perpétrée à Bébi contre un convoi d’approvisionnement de l’Armée, à une dizaine de kilomètres de Boni dans le cercle de Douentza, des hommes armés ont finalement pris Boni sans combattre. De sources locales, c’est vers 15h 30 que les hommes armés sont rentrés à Boni. “Plusieurs hommes armés viennent d’entrer à Boni sur des motos, explique un témoin joint par téléphone. Ils sont venus sans combattre car l’Armée qui était venue en renfort est repartie à Sevaré. Elle a été suivie ce matin par les agents de la gendarmerie locale”. Plutôt, dans la matinée de ce vendredi 02 août 2016, des sources concordantes nous avaient notifié que les gendarmes de Boni ont tous regagné Sevaré par ce qu’ils ne se sentaient pas en sécurité. À l’heure où nous mettons cette information sous presse, Boni, à 90 km de Douentza est sous le contrôle des gens en turbans, lourdement armés, dits “djihadistes” et scandant Allahou-Albar! Allahou-Akbar !”. En attendant, hormis quelques personnes qui commencent à quitter la ville, les populations qui y restent sont terrées chez elles et les occupants ont élu domicile dans les locaux abandonnés de la Gendarmerie. Mercredi dernier, c’est à dix kilomètres de Boni qu’un convoi de l’Armée en partance pour Sevaré a été pris à partie. L’attaque surprise jusqu’ici non revendiquée, a fait quatre morts au sein des forces armées régulières. Sur leur passage, les assaillants ont brûlé un camion militaire et emporté avec eux, un important butin de guerre appartenant à l’Armée. En plus, trois éléments de l’Armée demeurent portés disparus. À suivre…